Vacances et séries [1]

Pendant ces quinze jours de vacances, nous avons accès à Netflix ! Alors on regarde des programmes pour se détendre et pour passer le temps. Quelques suggestions :

– On en mangerait… ou pas !

– Dope

– Canine Academy

– I am Georgina

– Une famille de croque-morts

On en mangerait ou pas …!

Dans cette émission de télé-réalité des pâtissiers spécialistes des trompe-l’oeil concourent pour réaliser des objets du quotidien sous forme de gateau, de la chaussure en passant par une fausse escalope de bœuf. Le tout est très réussi et l’émission bien menée, rythmée par une touche d’humour américaine avec un animateur, humoriste habitué du Saturday Night Live. Les candidats sont mis sur un pied d’égalité, traités avec bienveillance et sans mise en concurrence outrancière ni drama. Le choix des objets à recopier est intrigant et la présence des jurys rend le tout assez haletant pour nous garder à la fois alléchés et intéressés. J’adore les compétions de Netflix. La dernière en date à m’avoir passionnée était la compétition d’artistes souffleurs de verre et de maquillage d’art.

Dope

En ce moment, je m’intéresse beaucoup au sujet du marché de la drogue. Je lis des livres comme ceux de l’auteur de Gomorra, des documentaires sur des drogues légales (Tramadol, codéine, etc.) Et le téléfilm documentaire Dope reprend le style de l’enquête télé des grandes chaînes (TF1 ou M6) avec des témoignages anonymisés. On sent que, comme pour les chaînes françaises, le tout est très mis en scène, les témoins sonnent parfois faux mais la plupart des séquences sont tout de même équilibrées puisqu’on voit le point de vue de tous les acteurs du milieu de la drogue, des consommateurs au dealers en passant par les mules, go fast ou fabricants… on voit aussi que le marché de la drogue est global et mondialisé, de Tijuana à Madrid en passant par Boston…

Canine Academy

Un dresseur va sauver des chiens de l’abandon… en les dressant ! Mais attention, l’émission est passionnante parce qu’elle permet de sensibiliser les gens sur la question canine. On y voit différents profils, des parents adoptifs d’un chien qui ne savent plus s’ils doivent abandonner le chien car ce dernier a mordu madame (!), en passant par le refuge qui ne sait pas comment faire pour faire adopter les chiens indisciplinés et profondément malheureux. L’émission parvient à nous rendre les dresseurs sympathiques, mais surtout les chiens ! C’est en retraçant leur histoire que le message est envoyé : peu importe la race, un chien est aussi sensible qu’un être humain, il peut vivre une dépression, être traumatisé par un arrachement trop précipité à sa mère ou bien ne pas supporter d’être trop materné… et puis les chiens, c’est juste trop craquant et à la fin, c’est toujours le parent adoptif qui doit se remettre en question !

I am Georgina

J’ai peu de mots pour décrire cette télé-réalité. On l’a détestée avec Arnaud. Georgina est détestable et son compagnon Cristiano Ronaldo l’est tout autant. Dans ce monde de la futilité, Georgina préfère prendre 10 fois son jet privé plutôt que d’attendre 2h dans un aéroport sinon elle deviendrait folle, et elle offre un collier d’or blanc et de diamant à sa soeur avec l’air le plus hautain qui soit. Mais dans ce story-telling à l’américaine, son personnage est redoré, sans cesse ramené à la figure de la petite fille qu’elle a été ou à la femme voulant à tout prix réussir malgré le milieu social dont elle est parvenue à s’extirper. Une sorte d’ode à la méritocratie et à la droite libérale des milliardaires. Il fut un temps où je préférais l’authentique vie plastique de Paris Hilton et de sa meilleure amie. Autant assumer ce qu’on est devenu à l’écran plutôt que de chercher à présenter une image déformée. Passez votre chemin.

Une famille de croque-morts

En Nouvelle-Zélande, une famille a choisi le métier de croque-morts. On les suit dans leur entreprise, à préparer des enterrements selon des coutumes maories ou bien celles des îles Samoa, etc. Le mélange des cultures est intéressant, certains défunts de l’émission sont des princesses de sang royal, d’autres vivaient en Australie mais se font enterrer ou incinérer dans leur patrie d’origine, etc. La caméra filme avec douceur et tendresse le personnel de l’entreprise des pompes funèbres des Tipene. Les employés sont drôles et attendrissants, les patrons aussi. La caméra reste aussi pudique et discrète et ne filme pas les corps ni l’indicible. On ne tombe pas dans le pathos à chaque épisode. On a adoré cette émission qui nous fait voyager dans un autre pays et une autre culture que la nôtre en matière de prise en charge des morts au rythme des chansons et des aléas d’une entreprise. Un angle intéressant.

Tassa, chroniqueuse séries Netflix. (La suite bientôt !)

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