Article revu en 2022.
Cet été 2021 nous avons décidé de partir un peu plus loin malgré le covid19. Avec notre petite chienne, nous avons pris notre baluchon et avons posé nos valises à Montauban pour une semaine. Quelques gouttes de pluie ne nous ont pas empêchés de profiter de la belle ville rose chère à Nougaro, Toulouse.
[TOUTES LES PHOTOGRAPHIES SONT FAITES AVEC MON TÉLÉPHONE & SONT PERSONNELLES sauf mention contraire]















Si nos premiers pas nous ont menés vers le Capitole, ses enseignes dorées et sa cloche, comme il pleuvait et que l’hôtel de ville était en rénovation, nous avons vite profité des petites rues et ruelles adjacentes pour fuir la foule (euh… enfin pour fuir les averses surtout).
Nous avons mangé dans le restaurant Le Patio de la Table Ronde, un coin couvert et aux assiettes bien garnies de spécialités toulousaines et autres. C’était délicieux. Un refuge bienvenu après le déluge de pluie.

Les rues de Toulouse sont très chaleureuses même avec le ciel menaçant et triste. C’est la couleur chaude des maisons qui rend cette impression de rose orangé. Une ville de feu. Les volets bleus et parfois vert clair s’accordent très bien avec la teinte caractéristique des briques du sud ouest.
Informations PMR / ESH tout au long de cet article.
Les rues sont pleines de magasins et de restaurants. À pied, la promenade est parfaite, à vélo ou en trottinette cela peut réduire les distances, car la ville est très grande et très tentaculaire, en voiture, c’est plutôt l’enfer pour trouver une place de stationnement qui ne coûte pas la peau des fesses (et les gens qui doublent par la droite sont légion !).
Parmi les magasins : les librairies sont nombreuses, le choix pléthorique ! Vous pourrez trouver des librairies généralistes comme Ombres Blanches, à de petits Bookshops plus intimistes, spécialisés dans les livres en langue étrangère, les bandes dessinées et les mangas, les polars, les livres de fantasy et de science-fiction, les livres anciens ou seulement en occitan. Pour ma part, j’ai fait un tour chez Gibert Joseph pour faire le plein de livres d’occasion !


Notre deuxième arrêt a été la visite de la basilique Saint-Sernin reliée au culte de Saint Saturnin, célèbre martyr chrétien. Construite entre XIe et XIIIe siècle, elle est remarquablement bien conservée. La basilique est somptueuse, elle a 5 nefs qui invitent à la déambulation, ce qui la rend exceptionnellement grande. Son transept est aussi impressionnant, il contient des armoiries, reliquaires et de magnifiques retables. La crypte est difficile d’accès quand on a du mal à emprunter les escaliers, mais elle est pleine d’objets superbes. Les peintures murales récemment rénovées nous montrent le faste de la basilique aux tons ocres, jaunes, oranges et rouges. Les motifs et les sculptures en bas-relief sont aussi d’une très grande qualité.
Voici quelques photographies de l’intérieur de la basilique avec la rénovation des murs qui a permis de retrouver les peintures d’origine :



Le lendemain, nous sommes retournés à Toulouse, car la ville est bien trop grande pour être découverte en une seule journée. Du point de vue de l’accessibilité : le métro de Toulouse est accessible PMR à certaines stations avec ascenseurs (par exemple la station Saint Cyprien pour aller aux Abattoirs). Se garer sur les places spécifiques en ville relève du calvaire, se renseigner avant d’arriver. La basilique est accessible au public PMR / ESH mais pas la crypte. Les rues sont difficilement praticables en fauteuil, car tortueuses et étroites, puisque fondées sur un schéma urbain médiéval. Il faut emprunter les axes principaux pour les PMR.

Nos pérégrinations le nez en l’air nous ont amenés vers les quais longeant la Garonne. Nous avons été voir l’hôtel de la Renaissance « Assézat ». Puis, nous avons déjeuné dans le restaurant et salon de thé Perlette, rue de la Bourse que nous vous conseillons vivement !





Notre visite suivante a été celle du couvent des Jacobins, dont le cloître est un petit bijou. Le couvent des Jacobins d’une architecture romane unique invite au recueillement même pour les non-croyants. C’est le lieu qui contient les reliques de Saint Thomas d’Aquin et raconte l’histoire de la création de l’ordre dominicain ou ordre des Prêcheurs. En 2021, l’exposition temporaire est « Le Festin de Fébus », qui explique de manière ludique comment se déroulait un banquet au Moyen Âge, nous emmenant à la découverte des plats, épices, entremets dansés et chantés de l’époque de Gaston III de Foix-Béarn. Un restaurant éphémère s’est installé dans le cloître, dirigé par un grand chef, il ouvre l’appétit de celles et ceux qui seulement manger comme des rois et des reines. (https://www.jacobins.toulouse.fr/le-petit-cafe-du-cloitre)
Le cloître ressemble à celui de Moissac même si les chapiteaux y sont moins originaux et plus répétitifs, avec des motifs végétaux et animaliers, certains chapiteaux racontant la Bible ont disparu. Le cloître de Toulouse contient les sépultures des plus grands donateurs du couvent de l’époque moderne entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Le couvent a subi de nombreuses rénovations après avoir été utilisé pour d’autres raisons.













Attention aux marches dans le cloître. 😉
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Enfin, nous avons terminé avec la découverte d’un musée d’art contemporain : le centre FRAC de Toulouse « Les Abattoirs ». Si son nom peut faire peur, c’est que son ancienne utilité a été revue pour abriter plus de 3 500 œuvres d’artistes très divers avec un engagement politique et une vision particulière. L’exposition hommage de Marion Baruch et la carte blanche à la Revue noire pour montrer le travail de dizaines d’artistes africains nous ont beaucoup plu. Le lieu est incroyable et les volumes offrent un espace idéal pour expos et installations.
Le centre d’art contemporain est accessible aux personnes à mobilité réduite. Les fauteuils circulent sans problème, il y a des ascenseurs et il y a des cannes sièges ainsi que de nombreux bancs.
Quelques autres photographies :









Vues d’expo aux Abattoirs et vues des peintures murales aux Jacobins.
Les quatre pattes :

Pour nos compagnons et compagnes à quatre pattes et poilus : prévoir de quoi leur donner à boire, car Toulouse, c’est grand et l’été, il peut vite faire assez étouffant, même quand il y a de l’orage qui arrive. Les cloîtres (Jacobins), basilique, cathédrale Saint-Etienne et églises comme celle de Notre-Dame du Taur (à aller voir !) ou de la Daurade ne sont pas autorisés aux petits chiens, mais les restaurants accueillent généralement les petites bêtes à poil avec plaisir.

À faire : sur Toulouse, on vous conseille de consacrer une journée à la découverte de la Cité de l’espace. Attention, budget conséquent, l’entrée est assez chère (24.50 euros par personne et 18 pour les enfants en haute saison) mais cela en vaut la chandelle et l’accessibilité PMR est parfaite (sauf pour certaines attractions comme la station MIR). https://www.cite-espace.com/
J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à partager et à commenter ! Nous vous souhaitons une belle découverte de Toulouse !
Signé Tassa
Hello ! Super article ! Toulouse est une ville que je veux visiter depuis un bail…lorsque j’irai, j’utiliserai ton billet en guise de guide touristique😉
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Merci pour ton message ! C’était une si belle région en plus. On a adoré. 🌿
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